Un parc spécialisé fait durer le remboursement des investissements – « Gazeta Prawna » du 30 mai 200
En été, la consommation des produits réfrigérés et congelés augmente. Les médicaments exigent également une plus grande prudence et une température inférieure durant le transport. Les prix du service logistique, notamment celui des médicaments, peuvent être supérieurs, voire même doubler. Un manque de camions frigorifiques spécialisés se fait sentir.
Certains médicaments, échantillons diagnostiques, glaces, poissons exigent un transport a température inférieure a zéro degré. Pour une époque de progres technologiques si important, le maintien de la température semble etre une opération tres facile. Pourtant, il s’avere qu’il constitue le probleme principal pour la majorité des fournisseurs de produits congelés.
(...) Sur le marché polonais, il existe des sociétés qui sont strictement spécialisées dans les transports de ce type et ont des flottes de véhicules adaptées. Le probleme sepose aussi bien pour les grandes que les petites sociétés qui couvrent, souvent, un seul client.
L'obstacle principal dans la réalisation des services de ce type est le prix d'achat du camion frigorifique, ainsi que les couts d’autorisations appropriées pour le transport d’articles alimentaires ou de médicaments.
Le prix d’une semi-remorque frigorifique représente au moins 120 % du prix de la bâche, de plus le camion frigorifique a une durée de vie plus breve et une exploitation plus couteuse – souligne Andrzej Szymański, directeur commercial de la société de transport Dartom.
Pour assurer la température appropriée, une équipe responsable du chauffage ou de la réfrigération de l’air dans la cale est installée dans la semi-remorque.
En raison du carburant consommé par l’équipe, le cout du transport augmente avec par surcroît le parc spécialisé. De plus, il ne faut pas oubier de mentionner les complications supplémentaires – le chauffeur doit subir des examens médicaux complémentaires, recevoir une attestation du SANEPID (Station sanitaire et épidémiologique) certifiant qu’il est en bonne santé et qu’il n’est porteur d’aucune maladie. Le camion frigorifique doit aussi posséder un certificat. Il en résulte des prix supérieurs pour les transports d’articles alimentaires dans des conditions contrôlées– déclare Andrzej Szymański.
(...) Le cout élevé du parc spécialisé, et ensuite de son entretien, peuvent faire durer le remboursement de tels investissements. D’autant plus que la recrudescence des transports de certaines marchandises ne s’étend que sur une saison et ne dure que quelques mois dans l’année. Et, comme les spécialistes l’affirment, la vraie logistique ne peut se développer que si la consommation est a un niveau suffisamment élevé.
L’article dans sa totalité est disponible dans «Gazeta Prawna» du 30 mai 2007.